_ Libye : espoir d'un nouvel accord ? _ Par Nicolas Demorand. _ Parmi les invités Ali Bensaâd, chercheur à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (IDEMEC) et associé à l’Iremam. Depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, le pays est livré à des milices armées, au chaos et à la guerre civile. Ce conflit inquiète de plus en plus la communauté internationale qui voit l'organisation terroriste Daech gagner de plus en plus de terrain dans le pays. Depuis un an, deux autorités rivales se disputent le pouvoir : l'une est basée à Tripoli, à tendance islamiste et non reconnue par la communauté internationale, et l'autre en exil à Tobrouk reconnue par la communauté internationale. Mardi 19 janvier, un gouvernement d’unité nationale a enfin été annoncé dans le cadre d'un processus de négociations ayant profité de la médiation des Nations unies (ONU), mais il doit encore être approuvé par une majorité des deux tiers du Parlement reconnu par la communauté internationale. Le vote de confiance au gouvernement d’union a lieu aujourd’hui, lundi 25 janvier. Son but : mettre fin au chaos régnant dans le pays. Si le gouvernement d’union n’est pas accepté, l’expansion de Daech en Libye est à craindre. En effet, l’EI continue de gagner du terrain depuis un an, tirant profit du chaos politique. Le général Khalifa Haftar, issu de l'ancien régime de Kadhafi et acteur central de la lutte contre Daech à l’Est de la Libye, risque de ne pas accepter le nouveau gouvernement et de démissionner. Son retrait favoriserait l'expansion de Daech et serait très inquiétant pour la sécurité de la France et de l'Europe. Les combattants de l’EI visent essentiellement les réserves de pétrole libyennes, les plus importantes d’Afrique estimées à 48 milliards de barils. Pour parler de la situation politique actuelle en Libye, mais aussi de la société libyenne, de la situation des civils, les invités de Nicolas Demorand sont Florence Gaub, analyste senior Moyen-Orient et Afrique du Nord à l’EUISS (Institut de sécurité Union européenne), et Ali Bensaâd, chercheur à l’Institut d’ethnologie méditerranéenne, européenne et comparative (IDEMEC) et à l’école française de Rome et chercheur associé à l’Iremam. En savoir plus Ré-écoutez l’émission en podcast
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